Dropshipping vs Affiliation : Pourquoi j’ai choisi l’affiliation (Et pourquoi vous devriez aussi)
Vous voulez gagner de l’argent en ligne. Vous tapez « side hustle 2025 » sur Google. Et qu’est-ce qui apparaît ? Dropshipping, dropshipping, dropshipping. Partout. Comme si c’était la seule solution pour débuter en entrepreneuriat digital.
Je me suis trompé aussi. Il y a deux ans, j’ai cru au mythe : investissement minimal, zéro stock, argent qui rentre automatiquement. La réalité m’a rattrapé très vite, et elle n’était pas celle qu’on me promettait.
Aujourd’hui, je vous partage pourquoi j’ai abandonne complètement le dropshipping pour l’affiliation—et pourquoi ce choix change tout pour ceux qui veulent vraiment générer des revenus durables sans se faire poursuivre en justice.
Le mythe du dropshipping : pourquoi tout le monde en parle (et pourquoi c’est trompeur)
Le dropshipping ressemble à la solution miracle. Pas de stock ? Pas de problème. Un client passe commande ? Vous la transférez au fournisseur. Vous touchez la différence. Fin de l’histoire.
Sauf que l’histoire ne s’arrête pas là.
Le problème, c’est que chaque youtuber, chaque “formateur miracle” parle du dropshipping. Résultat ? Le marché du dropshipping n’est plus un marché, c’est une jungle de concurrence saturée. Vous n’êtes jamais le seul à vendre le même produit aux mêmes clients. Et quand tout le monde vend pareil, il y a un seul juge : le prix.
Donc vous cassez les marges. Et là, les maths deviennent horribles.
Risques juridiques du dropshipping : Ce que les formateurs ne disent pas
Avant même de parler argent, parlons légal. Parce qu’une amende de 300 000 € ou 2 ans de prison, c’est pas une blague.
1. La transparence publicitaire (et ses dents)
Depuis la loi du 9 juin 2023, si vous faites du dropshipping avec une audience, vous devez respecter des règles strictes :
- Mentions obligatoires : “publicité”, “collaboration commerciale” sur chaque post sponsorisé
- Contrats écrits obligatoires avec vos partenaires
- Interdiction de certaines promotions : chirurgie esthétique, produits financiers risqués
- Images retouchées ? Il faut le dire
Vous oubliez une mention ? La DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence) vous surveille activement. Oui, activement.
2. La propriété intellectuelle, le piège silencieux
Voici le scénario typique : Vous vendez des t-shirts avec des designs “cool”. Vous prenez les images de votre fournisseur Alibaba. Vous publiez sur TikTok.
Problème : Cet design ? C’est peut-être déjà protégé par un droit d’auteur ailleurs. Ou la musique de votre vidéo ? Vous n’avez pas les droits. Résultat ? Contrefaçon. Vous êtes responsable.
Pire encore, les “thèmes” préconfigurés que les dropshippers utilisent ? Certains contiennent des supports constructifs d’infraction pénale : faux rabais affichés, faux comptes à rebours, stocks fictifs.
3. La responsabilité de la conformité des produits
En dropshipping, vous n’avez pas le produit. Vous ne l’avez jamais touché. Pourtant, vous êtes légalement responsable de sa conformité, sa sécurité et sa qualité.
Un client reçoit un produit dangereux ? C’est sur vous. Pas sur le fournisseur chinois au fuseau horaire incompatible. Sur vous.
Conséquence : Un seul retour négatif bien visibilisé peut détruire votre réputation. Vous n’avez aucun contrôle de qualité direct.
Les vraies marges du dropshipping : le chiffre qui fait mal
Les formateurs vous disent : “Achetez à 5€, vendez à 20€, vous gagnez 15€ par vente !”
C’est mathématiquement vrai. Économiquement ? C’est une insulte.
Voici les vrais coûts qui s’ajoutent :
| Élément | Coût |
|---|---|
| Prix au fournisseur | 5€ |
| Frais de traitement paiement (Stripe, PayPal) | 2-3% du prix de vente |
| Frais de fulfillment/logistique | 8-15% du CA |
| Frais retour clients | 2-5% du CA |
| Abonnement plateforme (Shopify, etc.) | 29€ à 299€/mois |
| Coûts marketing/pub | 10-25% du CA |
| Taux de retour moyen (mode: 25-40%) | Variable |
Si vous vendez à 20€, et qu’un seul client le retourne ? Vous dépensez 5€ (coût produit) + frais retour + perte marketing. Vous êtes à zéro ou en négatif.
La marge réelle ? Elle n’est pas de 15€. Elle est souvent entre 1€ et 4€ par vente. Sur un marché saturé, c’est insuffisant pour couvrir vos coûts fixes.
Et c’est sans compter les crises de trésorerie : Vous remboursez le client immédiatement. Vous payez le fournisseur 30 jours plus tard. Entre les deux ? Vous n’avez pas l’argent.
Affiliation : Le modèle que j’aurais dû choisir dès le départ
Maintenant, parlons de ce que j’ai changé. Et pourquoi ça change absolument tout.
L’affiliation, c’est différent. Vous ne vendez rien. Vous recommandez.
Vous créez du contenu (article, vidéo, tutoriel, comparaison) qui aide votre audience. Dedans, vous intégrez un lien vers un produit ou service. Si quelqu’un clique et achète, vous gagnez une commission.
C’est tout.
Voici pourquoi c’est le modèle que je promouvois maintenant :
1. Revenu véritablement passif
Le dropshipping ? C’est passif tant qu’il faut traiter les retours, gérer les clients mécontents, coordonner les fournisseurs, relancer les retards de livraison.
L’affiliation ? Vous écrivez une fois. Vous gagnez encore et encore, sans rien faire de plus. Un article publié il y a 18 mois ? Il génère toujours des commissions.
2. Commissions beaucoup plus alléchantes
Les programmes d’affiliation SaaS payent entre 30 et 50% de commission récurrente chaque mois.
Un client qui achète un outil à 99€/mois ? Vous gagnez 30€ à 50€ par mois. Pour toujours.
Comparez ça à dropshipping : vous gagnez 2-4€ une seule fois, puis vous devez relancer des clients.
3. Zéro juridique complexe
Pas de responsabilité produit. Pas de conformité à checker. Pas de RGPD panique. Pas de contrefaçon de marque.
Vous recommandez. C’est transparent. Vous mettez un petit “*lien d’affiliation” et basta.
Est-ce qu’il y a des règles ? Oui (transparence, pas de tromper). Mais elles sont simples, et elles servent à protéger l’utilisateur, pas à vous attraper.
4. Scalabilité réelle
Le dropshipping n’est pas scalable. Pourquoi ? Parce que chaque vente demande du travail : traitement de la commande, suivi client, gestion des retours, support.
L’affiliation ? Vous pouvez multiplier par 100 votre trafic sans multiplier votre travail par 100. Un article qui génère 1 000 visites par mois génère X commissions. Un article qui génère 100 000 visites ? Il génère 100X commissions. Le coût marginal tend vers zéro.
C’est ça, un modèle vraiment scalable.
Tableau comparatif : La décision claire
| Critère | Dropshipping | Affiliation |
|---|---|---|
| Capital initial | Moyen (plateforme, pub) | Très faible (blog, domaine) |
| Marges réelles | 2-4€/vente | 20-50€/mois par client |
| Risques juridiques | Élevés (PI, conformité, RGPD) | Minimes (transparence simple) |
| Travail par vente | Élevé (retours, support) | Nul (passif) |
| Scalabilité | Faible | Très élevée |
| Temps avant 1000€/mois | 6-12 mois (si chanceux) | 3-6 mois (avec SEO) |
| Dépendance fournisseur | Très élevée | Aucune |
| Taux retour/problèmes | 25-40% (mode) | Aucun |
Pourquoi j’ai choisi l’affiliation (et pourquoi ça aligne avec Mintavocado)
Si je suis passé de “J’envisage le dropshipping” à “Je promeus l’affiliation 100%”, c’est pour une raison simple : les maths et l’éthique convergent.
Je suis enseignant depuis 15 ans. Je sais ce que c’est de guider quelqu’un. L’affiliation me permet de recommander honnêtement ce qui marche, sans vendre des rêves ou des produits je n’ai pas testés.
Je peux écrire “J’utilise Semrush depuis 2 ans, voici pourquoi c’est génial” et gagner une commission. C’est transparent, c’est utile, c’est lucratif.
Le dropshipping ? C’est “Vendez ce truc à vos copains, vous gagnez 3€”. C’est pas ma vision.
Les questions que vous vous posez
“Est-ce que ça suffit pour vivre ?”
Si tu vises 1 000€/mois avec l’affiliation ? Oui. Mon objectif personnel pour 2025-2026. Les revenus récurrents des programmes SaaS + Amazon Associates + CPA = la route vers l’indépendance.
Avec le dropshipping à 1 000€/mois ? Tu devrais traiter 250+ commandes. Tu imagines le support client ?
“Et si personne n’achète avec mon lien ?”
C’est possible. Mais c’est aussi une question de qualité de contenu et de SEO. Un article bien optimisé qui rank sur Google ? Il génère du trafic. Du trafic ? Des conversions.
Le dropshipping a le même problème : pas de trafic = pas de ventes. Sauf qu’en affiliation, tu n’as pas les coûts operationnels.
“Quel programme d’affiliation choisir pour débuter ?”
Amazon Associates (commission 1-10%). ShareASale (réseaux variés). CJ Affiliate. Et les programmes directs : Semrush, Ahrefs, Notion, WordPress (oui, oui).
Les meilleurs commencent par 3-5 programmes max, bien testés, qu’ils utilisent vraiment.
“Comment je sais si un produit/service est honnête avant de le recommander ?”
Une règle simple : Utilisez-le avant. Pendant 30 jours au minimum. Si vous l’aimeriez recommander à votre mère ? Recommandez-le.
Si vous hésitez ? Ne recommandez pas.
Points clés à retenir avant de vous lancer
- Le dropshipping est saturé, coûteux légalement, avec des marges misérables et beaucoup de travail.
- L’affiliation est passive, protégée légalement, avec des commissions beaucoups plus attrayantes.
- Scalabilité réelle : affiliation x100, dropshipping = galère x100.
- Transparence : Mintavocado est construite sur la franchise. L’affiliation renforce cette réputation. Le dropshipping la détruit.
- Temps d’atteindre 1 000€/mois : affiliation en 3-6 mois, dropshipping en 6-12 (si chanceux).
C’est pour ça que j’ai arrêté de regarder Alibaba et commencé à écrire des articles de qualité.
Et c’est pour ça que vous devriez aussi.




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